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Quelques anecdotes !!!
Un Philippe dit Pusignan a été initié au druidisme.
1291 : Un Guillaume de Brona est propriétaire à Pusignan.
1331 : Guichard de Pusignan est précepteur d’Issenheim arrête les vœux aumônes et quêtes qui se faisoient du nom de Antoine et de ses parents malades ; le preneur Hugues de Pusignan lui-même Antonin……. ?
1339 : Un certain Pierre de Pusignan est juge de la cour commune. (Enquête sur la corruption afin de rétablir le dauphin dans ses droits).
1435 :Pegieu Antoine habitant de Pusignan, teste en cette manière : il veux être enterre dans l’église de Pusignan, au tombeau de son père ; il donne 100 livres d’or pour bâtir une chapelle dans la dite église ; il donne à sa fille Florette , femme de Berlion de la Forest et à Françoise Chavagneu, sa petite fille , à chacune 200 livres d’or. Son héritier sera Guillaume Pegieu, son fils. Exécuteurs de ses volontés : Antoine Mulet et Antoine Putrein, ses amis intimes.
Fait à Pusignan dans la maison forte du testateur le 20 juillet 1435.
1694 : Une pauvre femme a été découverte morte en dessous du château.
1712 : Un jeune berger du domaine du Puits Troquet nommé Humbert est mort sans recevoir les sacrements ayant perdu l’usage de sa langue.
1712 : Le même jour un jeune garçon qui n’a pas reçu le Baptême est enterré.
1756 : Pierre Chenevaz chatelain de Pusignan et Mr Rigoct greffier et Mr Ogier consul mettent en place un arrêté pour le droit de faire paitre les bêtes.
Jacques de Talleyrand-Périgord fut maréchal de camp puis lieutenant générale et gouverneur du château de st Germains en Lay ; il épousa le 20 octobre 1800 Charlotte-louise Madeleine de Pusignan qui lui donna une fille unique.
1793 : La commune de Villette d’Anthon a preté 2 fusils à la commune de Pusignan qui n’ont jamais été payés à la commune de Villette ; le maire de Pusignan informe le maire de Villette de voir avec l’ancienne municipalité.
1807 : un chemin est appelé ‘Vie de bœuf’. (Rue de la Gare).
1809 : Le 23 juin, Mr le Maire Joyard arrête conformément aux lois de l’état d’interdire et réglementer dans les auberges, les cabarets et maisons publics ; considérant que le plus grand désordre règne ; maisons ouvertes pendant les offices, ce qui détourne du service divin et qu’on y joue dans la saison d’hiver des nuits entières à des jeux ruineux occasionnant des rixes et des dépenses que beaucoup ne sont pas en état de payer. Cela concerne les jeunes gens et pères de famille. On se permet dans certaines fêtes de l’année de danser sur les places publiques sans autorisation du maire.
Les cabaretiers et aubergistes ne pourront à dater de ce jour ouvrir que du lever du soleil jusqu’à 10h00 du soir tous les jours de l’année excepté tous les étrangers qui coucheront chez eux, feront l’objet d’une liste.
Il sera également interdit de donner à boire et à manger et de jouer aux boules sur les places publiques pendant les messes, vêpres, dimanche et jours de fêtes pour raison de sureté générale.
La demande est faite à la garde nationale pour faire régner l’ordre. EXECUTOIRE A PARTIR DU 23 JUIN 1809.
1809/ Le 23 juin, un arrêté municipale oblige toute demande préalable à la construction d’une boutasse. Pour celles existantes, elles devront être protégées par des barrières ou des haies et ne pas dépasser sur la voie publique afin de ne pas provoquer des accidents.
1811 : Le 20 juillet un arrêté municipal est mis en place concernant les pilleurs de vergers, de vignes, accusés de saccages.
1812 : Le 30 mai ; mise en place du cadastre (géomètre Rougy). Chaque propriétaire sera convoqué afin de faire connaitre ses limites.
1813 : Mise en état des chemins vicinaux sur ordre de la préfecture route de lyon à Cremieu. Les graviers seront pris dans les marniers appartenant à Joseph Quinou et Philibert Reynaud qui les ont offerts gratuitement.
A cette époque la rue de l’égalité faisait 4 m de large et la route nationale 6 m.
L’actuelle rue de la gare s’appelait La Vie de Bœuf.
Un chemin de la vie de lareguie (allant à St Laurent).
Un chemin de la vie de Montserat.
Un chemin de la vie de Noche.
1813 : Le 3 avril un arrête municipale concernant les débits de boisson, aliments et articles se vendant au poids ; sont tenu sous peines d’amendes et de prison si les intéressés n’utilisent pas les moyens de pesage conforme à la loi.
1814 : 13 Aout. Réorganisation des lois concernant le royaume sur le respect de la religion et l’obéissance aux lois pour le bien de la société et
de la prospérité public suivant l’ordonnance de son excellence Monseigneur le directeur générale du royaume.
Affiché et publié au son du tambour pour exécution en forme et teneur.
Tout contrevenant sera poursuivi.
1814 : Le 12 septembre a comparu devant le conseil municipale Mr Quiniou Joseph qui a été nommé Maire de la commune ; a prêté serment en
notre mairie et jure fidélité au roi Louis XVIII et à la famille royale et obéissance à la chartre constitutionnelle du royaume de France.
1816 : Le 01 septembre.
Serment du conseil municipal.
Je jure fidélité au roi et promets à dieu de garder obéissance et fidélité au roi de n’avoir aucune intelligence de n’assister à aucun conseil de
n’entretenir aucune ligue qui serait contraire à son autorité ; et si, dans le ressort de mes fonctions ou ailleurs, j’apprends qu’il se trame quelque
chose à son préjudice, je le ferai connaitre au roi.
Maire Mr Quinou.
1817 : Le 12 décembre ordre de la préfecture.
Réparations et élargissements des chemins et routes.
- Chemin allant de Pusignan à Grenay qui aboutit à la route de Lyon Grenoble(N6) à partir du Platre de Montserat jusqu’à la terre de Mr Comberousse sur Colombier à la largeur de 6m sur toute sa longueur.
- Le chemin du Platre à Montserat à Saugnieu 6 m de large sur toute sa longueur.
- Chemin allant de Pusignan à St Ours appelé vié de St Ours 5 m de large ou 15 pieds à partir des maisons de Jacques Quenin et de Clément Ogier jusqu’à Janneyrias.
Les commissaires nommés pour exécution des travaux sont les conseillers municipaux suivants : Louis Vibert. Noel Huvet. Claude Huvet.
Humber Chaine.
1842 : Une foire a lieu le premier dimanche de juin.
1843 : Une vogue a lieu tous les lundis de Pâques.
1848 :(révolution) ... Le 15 mars, un nommé Payet, de Pusignan 54, compose, Sur l'air de la Carmagnole, Une chanson patoise dédiée aux ...
1856 : Un arrêté interdisant la toute mendicité sur la commune.
Tout mendiant, étranger à la commune sera traduit devant les tribunaux.
1875 : Une foire a lieu tous les 31 mars à la place de la Gaitée.
1878 : Il existe dans notre commune un moulin à eau et un moulin à vapeur.
1890 : Probable installation d’un médecin à Pusignan.
1898 : LE 13/08 Création d’un vélo club à PUSIGNAN.
1904 : Un inconnu est découvert mort dans le bois de la Gaitée en fin d’après-midi ; il n’a pas de papiers sur lui, bien vêtu ; il porte un chapeau melon.
1904 : Arrêté sur la circulation des vélos et automobiles.
Suite aux excès de vitesse souvent constatés occasionnant un danger pour la sécurité
Publique.
La vitesse des automobiles, vélocipèdes et motocyclettes ne devront pas dépasser 12
Km/h dans la traversée du village.
Toute infraction sera constatée par un procès verbaux.
1904 : Un inconnu est découvert mort dans le bois de la Gaitée en fin d’après-midi ; il n’a pas de papiers sur lui, bien vêtu ; il porte un chapeau melon.
1911 : La commune vend les terrains autour de la croix sur l’ancienne gravelière du Plâtre à Mr Rhonat.
Cette croix a été donnée au bureau de bienfaisance.
1914 : Mr Archinet propriétaire à Pusignan offre 15 bons de chacun 200kg de charbon au bureau de bienfaisance plus une somme de 100 Fs à disposition.
1926 : Les foires à Pusignan. Arrêté municipale sur la vente de bétail aux 3 foires
Foire du 31 mars :
La gaitée(espèce bovine)
La place (espèce chevaline)
Chemin de Jonage(espèce ovine porcine et caprine)
Foire du 06 juin :
Chemin de Versailles (espèce bovine)
Chemin de Saugnieu(espèce chevaline)
Chemin de Moifond(espèce ovine, caprine et porcine)
Foire du 11 novembre :
Route de Lyon (espèce bovine)
Chemin de Jonage (espèce chevaline)
Route de Cremieu (espèce ovine et caprine)
Chemin de Moifond (espèce porcine)
1929 : La fanfare société philarmonique de Pusignan demande l’autorisation de construction à sa charge d’une salle de répétition de 80 m2 sur un terrain que la commune veux bien céder (avenue de la gare).
1929 : L’alimentation en eau du village est fournie par un moteur à essence, celui-ci est remplacé par un moteur électrique, le moulin à vent ne sera plus utile également.
1932 : Pour faire le court, je vous dirai que le même soir, à la grande nuit, le Glaudius et le Benoton, après s'être garni la corgnôle d'un bon mâchon au restaurant, rentraient ensemble à Pusignan, bras-dessus, bras-dessous, ... (extrait d’un livre des amis de Guignol)